Dans notre société actuelle, nos cheveux font partie intégrante de notre image. Lorsqu’on est touché par une alopécie, ou une pelade, partielle ou totale, un sentiment de perte d’identité (au-delà de la perte de sa féminité ou de sa masculinité) peut survenir et entraîner une véritable souffrance psychologique. Quelles sont les principales causes de cette perte anormale des cheveux et comment vivre avec son image quand on est concerné ? C’est ce que l’on vous propose de découvrir dans cet article.
Qu’est-ce que l’alopécie ?
L’alopécie est le terme médical qui désigne la perte de cheveux. Celle-ci peut être totale ou partielle, temporaire ou définitive. De nombreuses causes peuvent être à l’origine de cette chute anormale des cheveux, ainsi, il existe plusieurs formes d’alopécie.
En voici quelques-unes :
- L’alopécie androgénique :
Plus communément appelée “calvitie », sa cause est généralement héréditaire et elle concerne majoritairement les hommes. Elle se caractérise par une perte progressive des cheveux.
- L’alopécie areata : la pelade
Dans le cas de la pelade, une ou plusieurs zones du cuir chevelu peuvent être touchée.s. Pour la plupart des personnes concernées, les cheveux repoussent 6 à 12 mois après leur chute.
- L’alopécie cicatricielle :
Cette forme d’alopécie se traduit par une destruction du follicule pileux en raison d’une forte brûlure, d’un traitement par radiothérapie ou encore d’une inflammation du cuir chevelu. Dans ces différents cas, les cheveux ne repoussent jamais.
- L’effluvium télogène :
Ce type d’alopécie se caractérise par une perte diffuse des cheveux. Cela peut être dû à une grossesse (notamment en post-accouchement), au stress ou encore à des carences diverses.
- L’alopécie liée à la chimiothérapie :
Les molécules de certaines chimiothérapies entraînent la chute des cheveux et/ou des poils. En effet, ces molécules ont pour mission de stopper la multiplication des cellules cancérigènes, cependant, elles bloquent également parfois la reproduction de cellules saines, comme celles impliquées dans la pousse des poils et des cheveux.
- L’alopécie liée aux produits coiffants :
L’utilisation excessive de produits coiffants/colorants inadaptés peut induire des dommages sur le cuir chevelu, entraînant parfois des pertes de cheveux.
En fonction de la cause de l’alopécie, différents traitements existent, allant du médicament à l’injection, en passant par la greffe. Seuls les médecins qualifiés pourront indiquer la solution adaptée à chaque personne.
Quelles sont les conséquences de l’alopécie ?
Une modification de l’image de soi
Quelle que soit la raison de l’alopécie, la perte des cheveux et de poils n’a rien d’anodin. En effet, pour de nombreuses personnes, celle-ci peut être vécue comme un traumatisme : difficulté à se reconnaître dans le miroir, peur du regard de l’autre, sentiment de perte d’identité, isolement, etc.
La souffrance psychologique qui peut être engendrée n’est pas à minimiser, et l’impact sur le quotidien et la qualité de vie de la personne peut entraîner de nombreuses conséquences. L’accompagnement psychologique ou encore le coaching en image peuvent être des pistes à étudier pour se réapproprier son identité.
Une exposition plus importante du cuir chevelu
Les cheveux jouent un véritable rôle : ils protègent le crâne des agressions extérieures. Leur chute partielle ou totale entraîne donc une exposition plus importante du cuir chevelu, notamment aux rayons UV du soleil, il faut donc être très vigilant lorsqu’on est concerné par l’alopécie.
En effet, chaque zone exposée doit être protégée à l’aide d’un produit solaire adapté, et idéalement, la personne doit toujours sortir avec un accessoire de tête dont la matière est garantie anti-UV.
Quelles sont les solutions pour préserver l’image de soi malgré la chute des cheveux ?
Si certaines personnes sont tout à fait à l’aise avec leur alopécie, d’autres peuvent avoir le souhait de pallier le manque de leurs cheveux. Voici trois pistes à explorer lorsqu’on est concerné par la chute de cheveux :
Porter une perruque
Le port de perruques est généralement la première option vers laquelle les personnes se tournent. Ainsi, il est possible d’essayer de trouver une perruque se rapprochant au maximum de sa coupe et de sa couleur initiales.
Aujourd’hui, de nombreuses perruques sont proposées sur le marché. Il y a celles en fibres synthétiques, celles en fibres naturelles et celles en fibres mixtes (naturelles et synthétiques). Les premières sont faciles à entretenir, cependant, elles ne permettent pas l’utilisation d’appareils chauffants ni de produits capillaires tels que les colorations sauf si vous optez pour une perruque totale ou partielle en cheveux synthétiques haut de gamme que l’on peut chauffer . Les secondes ont un rendu plus naturel et sont compatibles avec les sèche-cheveux et autres lisseurs, toutefois, elles ont tendance à s’abîmer plus facilement.
Les prix d’une perruque sont compris entre une centaine d’euros pour celles en fibres synthétiques et peuvent aller jusqu’à plus de cinq mille euros pour celles en fibres naturelles.
En fonction de la cause et de la reconnaissance de l’alopécie par un médecin, une prise en charge par la Sécurité sociale à hauteur de 350 € pour les perruque de classe 1 dont le prix ne depasse pas 350€ et 250€ pour les perruques de classe 2 dont le prix ne dépasse pas 700€ peut être proposée.
Choisir un accessoire de tête :
Lorsque l’alopécie est partielle, il est envisageable de jouer avec des accessoires de tête comme des serre-têtes, des bandeaux, foulards ou encore des barrettes, à positionner sur la zone concernée.
En revanche, lorsque l’alopécie est totale, le port de foulards, de turbans, de bonnets ou encore de chapeaux est plus adapté pour masquer la perte des cheveux.
Aujourd’hui, on trouve de nombreux tutoriels sur internet pour apprendre à réaliser différents types de nouages de foulards, ce qui permet de changer de style régulièrement, et de préserver la sensation de se coiffer quotidiennement.
Se tourner vers les prothèses capillaires partielles :
Pour les personnes qui ne sont pas à l’aise avec le port de perruque, pour celles qui n’ont pas les moyens d’en acheter une de qualité, ou encore pour celles qui perçoivent l’accessoire de tête comme un énième stigmate de leur maladie, il existe une troisième solution : la prothèse capillaire partielle.
Il s’agit d’une frange de cheveux, à positionner sur le front, ou dans la nuque, à associer avec un accessoire de tête, comme un turban, un bonnet ou encore un chapeau.
La prothèse capillaire partielle permet ainsi de donner l’illusion d’avoir des cheveux sous son accessoire, ce qui rend impossible la reconnaissance d’une éventuelle alopécie.
Respirante, confortable, évolutive à la repousse des cheveux, et beaucoup moins coûteuse qu’une perruque, elle permet de préserver son image et de changer de régulièrement de style et de couleur de cheveux.
L’association de la frange à un accessoire de qualité, anti-UV et labellisé OEKO-TEX, garantit une protection idéale du cuir chevelu.
La prothèse capillaire partielle comme celle de la marque innovante en la matière LES FRANJYNES peut également être prise en charge à hauteur de 125 € par la Sécurité sociale. Elle est proposée en plusieurs couleurs, plusieurs coupes et plusieurs textures de cheveux, et permet ainsi d’offrir à celles et ceux qui le souhaitent, une alternative à la perruque frangement stylé.